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 DOMO ARIGATO MISTER ROBOTO (Oliver)

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Oliver Hepburn
MEMBRE SUPER CLASSE
Oliver Hepburn

célébrité : Calum Hood.
crédits : Pigfarts is real.
pseudo | prénom : Lex | Alexandre.
confidences sur l'oreiller : 8
statut civil : Célibataire.
métier : Etudiant en Journalisme.
schizophrénie : Vous croyez vraiment que c'est pour ça que je consulte ?


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MessageSujet: DOMO ARIGATO MISTER ROBOTO (Oliver)   DOMO ARIGATO MISTER ROBOTO (Oliver) EmptyMer 23 Avr - 17:01

LEX - BAZZART - INVENTÉ  
▲NOM ET PRÉNOM
Hey ! Je m'appelle Oliver ! Non, pas Oliver Twist espèce de nouille ! Hepburn, Oliver Hepburn. Classe non ? Les britanniques sont toujours classes de toute manière. Un peu coincés et snobinards -du moins, ceux dont l'identité ne m'est pas inconnue, mais classes.
▼ ÂGE
On ne demande pas l'âge d'une dame, voyons ! Quoi je ne suis pas une dame ? Bon, O.K. J'ai bientôt dix-neuf ans si vous voulez savoir, mais on m'en donne facilement moins ! Ma mine n'est en aucun cas ravagée par le temps !
▲MÉTIER
Travail ? De quelle type de sorcellerie parlez-vous ? Gardes ! Transmettez le message, nous avons de quoi brûler lors du prochain autodafé ! Mais non, je plaisante -comme toujours ! Le travail, je sais ce que c'est ! Bon, c'est vrai que j'ai pas à travailler, je suis un Hepburn après tout ! Mais je fais des efforts, ne me prenez pas pour l'un de ces gosses cousus d'or qui puent la paresse et la vilaine bourgeoisie ! Moi j'étudie monsieur ! Le journalisme. Et TOC, tu gardes ton avis parce que je m'en moque ♪ !  
▼ SITUATION AMOUREUSE
Eh bien...comment dire...il y a cette fille...en fait NON. Il n'y a personne, surtout pas de fille d'ailleurs. Mais...vous pouvez garder un secret ? Je crois que je suis amoureux de mon lit ! Ne lui dites rien surtout !
▲NATIONALITÉ
Oh say, can you see by the dawn's early light  ♪ ! J'ai toujours vécu à New York aussi à l'aise qu'un ver dans une grosse pomme, donc je ne compte vraiment pas prendre un avion demain pour m'installer à Sofia ou Wellington. Ce qui est drôle, c'est qu'ayant des parents britanniques, je parle comme la reine ! En un peu moins soutenu, peut-être. Je n'ai pas autant de vocabulaire que Madame la couronnée.
▼ ORIENTATION SEXUELLE
Pédé comme un phoque ! Je ne comprendrai jamais cette expression, mais j'aime beaucoup l'utiliser.
▲GROUPE
I know you care.
▼ CRÉDITS
Vavat by Pigfarts is real, le reste trouvé sur tumblr.


Oliver Hepburn

Feat - Calum Hood
je suis un canard hyperactif
OPTIMISTE ▲ CURIEUX ▲ FRANC ▲ DISTRAIT ▲ DÉSINVOLTE ▲ NIAIS

Je sors un peu du lot. On rit de mes différences, mais moi je ris justement parce que tout le monde se ressemble. Dans une coupe remplie de fruits rouges, je serais la banane. C'est bon les bananes non ? Eh puis, les singes les apprécient, et je suis un peu un singe moi aussi. Faut savoir que je suis très curieux, trop même. De plus, un "non" n'est pas une réponse pour moi. Je suis quelqu'un de déterminé, je sais quel chemin j'ai à suivre. Mais, il m'arrive de m'égarer parfois, de sortir de la route que j'ai tracée. Je suis un peu tête en l'air et super naïf. En gros, je ne suis encore q'un gamin. Sourire, c'est pour moi comme la musique et le chocolat: sans, je meurs. Après, je suis pas un geek hyper collant qui bave et tout, hein ! Je suis simplement un peu en marge de la société. O.K, j'aime les câlins, les licornes et les films en noir et blanc, mais je ne suis pas infréquentable pour autant ! J'suis un petit peu ailleurs, toujours la tête dans les nuages et jamais les pieds sur terre. On me dit que je prends pas les choses au sérieux. Mais putain ! La vie, c'est un kiwi. Et puis c'est court aussi -comme la b... je me tais ! Je disais donc, c'est court donc faut savoir en profiter.

j'ai des problèmes docteur
Des problèmes, j'en ai trop. C'est pour ça que je consulte le Doc assez souvent. Déjà, je suis gay. C'est pas que je vois ça comme un problème, mais mes parents si. C'est d'ailleurs pour ça que j'ai commencé à consulter. Ensuite, nos conversations avec le Doc ont dérivé vers des sujets plus sensibles comme mes rapports avec les membres de ma famille, surtout avec mes grands-parents et mon père. Ma mère, le Doc il m'en parle un peu, mais elle j'l'aime bien donc c'est pas le centre de nos discussions. Ils nous arrivent parfois de parler de l'école, de comment je m'en sors. On parle de ça depuis qu'il m'a vu entrer dans sa petite salle de confort avec un "joli" œil au beurre noir, suite à un "petit" litige avec l'un de mes "camarades" de classe. Eh puis, on parle un peu de ma façon originale de voir les choses. On creuse un peu mon passé pour savoir pourquoi je suis si bizarre. J'sais bien qu'il veut m'aider le Doc, j'l'aime beaucoup pour ça. S'il était pas si ridé, je lui ferais des bisous partout sur le visage pour le remercier de tout ce qu'il m'a déjà appris. C'est un bon gars, et avec lui, je suis sûr d'en devenir un aussi.

Code:
[b][color=#3366cc]CALUM HOOD[/color][/b] - Oliver Hepburn
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Oliver Hepburn
MEMBRE SUPER CLASSE
Oliver Hepburn

célébrité : Calum Hood.
crédits : Pigfarts is real.
pseudo | prénom : Lex | Alexandre.
confidences sur l'oreiller : 8
statut civil : Célibataire.
métier : Etudiant en Journalisme.
schizophrénie : Vous croyez vraiment que c'est pour ça que je consulte ?


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MessageSujet: Re: DOMO ARIGATO MISTER ROBOTO (Oliver)   DOMO ARIGATO MISTER ROBOTO (Oliver) EmptyMer 23 Avr - 17:01


ma vie est passionnante


And now I'm telling you, it's all over !

 

- Dis...tu m'aimes ?, ai-je demandé fébrilement.
- Oui.
Sa réponse ne m'allait pas. Ce n'était clairement pas les mots que j'espérais entendre sortir de sa bouche. Sa jolie bouche composée de deux lèvres sucrée qui me faisaient fantasmer. Tout entier, il était purement et simplement orgasmique. Et je ne parle là que de l'enveloppe ! Ce mec, c'était un océan. C'est joli la mer à la surface, mais ses profondeurs sont encore plus belles. C'était comme ça avec Ethan. Il était tout mignon avec son sourire menteur et pourtant si séduisant. Ethan. Ethan Hawkins. Son nom, je ne pouvais me le sortir de la tête. Ce mec, je l'avais dans la peau, je l'avais dans mon cœur. Je ne me voyais avec personne d'autre que lui. Et pourtant, j'avais comme l'impression que ce n'était pas réciproque. Que ça ne collait pas entre nous. Qui étais-je pour mériter une réponse monosyllabique accompagnée d'un haussement d'épaule ? Je n'étais pas son crétin de pote ! J'étais son petit-ami. Officieusement en tout cas.
- C'est tout ?, pestai-je alors.
- Bah quoi ? Tu voulais que je te dise quoi ?
Je perçus dans son regard une lueur de connerie, un éclair de bêtise. Le voile se trouait de plus en plus, rongé par les mites que son indifférence faisait naître. Ses jolis yeux verts que je voyais comme pénétrants et enjôleurs se faisaient menaçants tandis que je le détaillais du coin de l’œil.
- Quoi, qu'est-ce qu'il se passe encore ?
Il retira sa main de mon épaule et soupira avant de replacer une de ses nombreuses mèches rebelles derrière son oreille. Je restais quant à moi les bras croisés et le regard furieux.
- Tu ne m'aimes pas, laissai-je difficilement échapper de mes lèvres pincées.
- Je t'ai dit que si ! s'exclama-t-il alors, révolté.
- Si tu m'aimais, tout le monde serait au courant de notre relation ! Non, t'as peur que buffle n°1 et buffle n°2 te lapident en apprenant que t'es homo.
- Mais non putain ! Mon père pourrait me tuer !
- Attention ! Je rectifie, t'as peur que buffle n°3 t'explose la gueule !
Il leva un poing que je gardais à l’œil depuis que la conversation était montée d'un ton. Il était beau et intelligent, mais qu'est-ce qu'il était impulsif ! Et con ! Oui, je le remarquais maintenant. Complètement con. Ce n'était finalement qu'une contrefaçon, une belle couverture pour un contenu médiocre. Il me dégoûtait. Je sentais son souffle ardent sur ma nuque. Le beau spécimen s'était transformé en taureau furieux prêt à tout casser. Je ne l'avais jamais vu dans cet état, et pourtant dieu seul sait à quel point on avait eu ce genre de discussions. On trouvait toujours un moyen de calmer le jeu. Ça se finissait toujours par des câlins. Et du sexe. C'était le seul moyen d'arrêter les disputes, comme dans pratiquement tous les couples. Mais mon n'en étions pas un. Pas un vrai en tout cas.
- C'est toi qui veut me péter le nez, maintenant. T'aimes plus les deux costauds qui te suivent comme des chiens que moi ?
J'étais à bout de nerf et le fusillais du regard.
- Putain ! Je sais pas. Je suis désolé ! Je sais pas ce que je dois faire. J'arrive pas à gérer ça moi. C'est toi le pédé, c'est pas moi. C'est pas l'image que les gens se font de moi.
Sympa. Je me levais du sofa, dans lequel on avait ancrer nos fesses quelques heures plus tôt, affichant une expression de profonde déception.
- Attends ! C'est pas ce que j'ai voulu dire !
- Ta gueule. J'en ai marre. J'en ai assez que tu me prennes pour un con. Assez de ce petit jeu. Si tu veux pas que je sois vu avec toi, alors c'est fini. Tu comprends ça ? Y a assez de place dans ton petit crâne pour enregistrer ces deux syllabes ? FI-NI.
La minute d'après, j'étais sur la route à vélo, sous la pluie. L'orage ne grondait pas plus fort que moi. Mon sang bouillait totalement. Quel connard.
Je n'avais pas réussi à dormir. J'avais avalé trois tasses de café, bien noir, celui que je n'avais vraiment pas l'habitude de boire et j'étais resté toute la nuit devant mon ordinateur portable à regarder Firefly et Seinfeld et à déprimer en regardant des vidéos de jeunes qui ont du mal à accepter leur homosexualité sur youtube. Autant dire que le lendemain ne fut pas glorieux. Journée de cours catastrophique. Dès le matin, j'avais cette étrange sensation de picotement dans la nuque qui m'indiquait que j'allais me faire tabasser ou humilier. C'était la routine, au lycée. J'avais beau être fier de mes défauts, personne ne chantait dans les couloirs. Glee, ça nous apprend vraiment de la merde. J'assistais plutôt au scénario de Game Of Thrones. L'homo, il avait beau avoir du sang noble, il était mort à la fin. Étrangement, seuls les sourires sournois des joueurs de l'équipe de foot me déstabilisaient. Ils ne s'arrêtaient pas pour me refaire la façade à coups de poing. Tant mieux. Je compris que trop tard pourquoi ils souriaient si bêtement, ces animaux. Pédé, fiotte, tapette, tante, pute, mademoiselle. Je sentais mon cœur battre à tout rompre dans ma poitrine. Ce n'était pas mon casier. C'était le sien, celui d'Ethan. Il ne l'avait surement pas encore vu. Mais quand il le verrait, j'aimerais ne pas être là.
Je l'entendis arriver comme une tempête de l'autre bon du couloir et la foule d'imbéciles ricanants qui s'était formée autour du casier se dissipait alors. Eh merde ! La chance ne semblait sourire ni à moi ni à mon bel agresseur. Tandis que je me faisais gentiment amoché pour des raisons que j'ignorais - peut-être pour l'avoir entraîné vers le côté obscur de la force; lui voyait son plus grand secret dévoilé aux yeux de tous...

Quarante-cinq minutes et ils n'étaient toujours pas sorti de cette pièce à l'atmosphère moite qu'était le bureau de Mr Bishop. Combien de fois avais-je attendu dans ce couloir pour avoir l'honneur de me faire remonter les bretelles par un tel phénomène ? Je ne comptais plus. Cette fois-ci, les yeux doux ne passeraient pas, ce serait trois mois d'exclusion avec interdit de bal de fin d'année, ou une merde dans le genre. Je coulais quelques regards noirs aux élèves qui osaient s'attarder sur les bleus qui recouvraient mes bras et sur mon arcade droite défoncée.
Je tournai la tête brusquement - serrant les dents pour ne pas jurer à cause de la douleur. La poignée de l'épaisse porte tourna et une femme au brushing impeccable et au tailleur sans un pli sortit de la pièce, un sourire tordu illuminant sa trombine maquillée. Une fragrance d'hypocrisie envahit mes narines. C'était Mrs Hawkins, la mère d'Ethan et son collier de perles indiquait que ce n'était sûrement pas une crève-la-faim et qu'elle devait avoir dans sa petite pochette noire plusieurs gros billets. Ethan affichait lui aussi un sourire qui me donna l'envie de vomir. Il s'en sortait bien. Sourire qui s'effaça à la minute même où son regard croisa le mien. Ses joues étaient purpurines, mouchetées ci et là d'un peu de rouge et un coin de ses lèvres était explosé. J'avais su me défendre, je n'étais pas juste un punching ball.
J'entrai alors dans le bureau du proviseur, foudroyant madame la mère d'Ethan du regard. Je me jetai dans le siège inconfortable dans lequel j'étais déjà resté plusieurs heures tandis qu'il s'installait dans son fauteuil de bureau en cuir et qu'il collait son nez sur l'écran de son ordinateur.
- Savez-vous ce que j'ai sous les yeux, Mr Hepburn ?
- Mon dossier scolaire ? Ce n'est pas la première fois que nos conversations commencent comme ça.
- Pensez-vous qu'il est normal que nous ayons déjà eu ce genre de conversations, Mr Hepburn ? Pensez-vous que vous êtes le premier élève ayant des problèmes que je rencontre ?
- Non. Je ne dis pas ça, je dis simplement que ça devient usant. Je ne fais jamais rien et c'est toujours moi qu'on accuse.
- Vous n'êtes pas la victime. Et votre insolence ne vous mènera nulle part, mon garçon.
- Insolence ? je me redressai pour pouvoir mieux le regarder dans les yeux, je cherchais les siens, semblables à deux petites billes cachées sous ses lunettes.
- Vous trouvez que je suis insolent ? répétai-je sur un ton mêlant ironie et dégoût.
- Oui, Mr Hepburn ! Vous êtes insolent. Si vous aviez un minimum de respect, vous ne vous seriez sans doute pas assis avant que je vous en donne la permission. Vous ne vous en seriez sans doute pas pris au capitaine de l'équipe de football en pleine saison !
Le football ? Deux élèves manquent de s’entre-tuer sous les acclamations des crétins et ce n'est que le football qui l'intéresse ? Je ne pouvais refréner mon rire.
- Vous êtes sérieux ? Vous pensez que j'ai voulu m'en prendre au capitaine pour faire perdre l'équipe ? Vous pensez que JE suis l'élément perturbateur de cet établissement ? Putain ! Je ne comprends vraiment pas. Je ne vous comprends pas. Comment peut-on être si aveugle. Si...Je n'ai pas de mots.
- Ne me parlez pas sur ce ton ! hurla-t-il.
Je le fixais, serrant les poings face à tant d'injustice. Je me fais massacré pour je ne sais quelle raison par mon ex petit-copain et c'est moi qu'on juge coupable ? Le proviseur restait quant à lui sans mot dire, comme s'il attendait que je ne fasse qu'un pas de plus dans la mauvaise direction pour me renvoyer définitivement du lycée.
- Vous voulez savoir ? J'ai supporté beaucoup trop de choses. J'en peux vraiment plus. Allez vous faire foutre, vous et votre football à la con.
- Mr Hepburn...il soupira. Vous êtes allé trop loin, je sais ce que vous avez traversé, mais vous me devez le respect.
Il remonta ses lunettes le long de son nez disgracieux et il se leva de son siège, me tournant le dos, je l'entendis soupirer - encore. Il paressait étrangement serein face à ce que je venais de lui cracher au visage.
- Sortez de mon bureau ! lança-t-il, les yeux posés sur le parking du lycée - ou peut-être dans le vide total.
- Si vous n'en pouvez plus, allez-y. Ne faites plus perdre son temps à cette institution. Je ne peux mieux vous dire. Vos parents se chargeront de vous apprendre ce que signifient respect et ordre. Que je ne vous revois pas dans cet établissement.
Je lui claquai la porte au nez, sans rien ajouter. Adieu lycée



Maybe I had said something that was wrong.

 

J'ai senti sa paume venir heurter ma mâchoire, mais très sincèrement, cela ne me faisait plus rien. J'avais déjà assez souffert dans la journée, j'étais anesthésié, immunisé contre les attaques de mon furieux beau-père. Il puait l'alcool. J'avais choisi la bonne journée pour me faire virer. Une cigarette coincée entre les dents et une bouteille de bon rhum à la main, qu'il agitait comme s'il allait s'en servir comme d'une arme - ce dont il était vraiment capable de faire, il faisait les cents pas dans le salon. J'étais posé sur le divan, fixant un point pour ne pas avoir la tête qui tourne. Le long silence qui suivit la première gifle se brisa en même temps que la bouteille de rhum dont les morceaux jonchaient à présent la moquette. Il se prit la tête entre les mains et cracha un nuage de fumée avant d'écraser la sèche sous ses grosses baskets couvertes de boue. Il ouvrit ensuite la bouche pour lancer autre chose de toxique,
- Tu veux tuer ta mère, c'est ça que tu veux ?
Il sortit une autre cigarette d'on ne sait où et me son regard me lança des éclairs. Je lui répondis par un hochement d'épaule, ne détournant pas mon regard du point fixe - une tâche sur le papier peint de sa vieille baraque.
- Réponds-moi quand je te parle ! Regarde-moi petit salaud !
Il s'approcha et me gifla encore. Simple routine. Maman n'était pas rentré de son travail moisi, elle repassait le linge des personnes âgées et je devais me défendre seul cette fois. Je ne comprenais pas comment elle pouvait rester avec un truc pareil.  Il était chômeur et claquer tout son fric dans l'alcool et les jeux en ligne. C'était un gros porc, violent et décérébré. Comment pouvait-elle passer de papa à ça ? La réponse était pour moi encore floue.
- L'école a appelé, j'ai failli péter le téléphone quand j'ai appris la nouvelle. C'est ça que tu veux, que maman dépense le peu de sous qu'on a pour racheter un putain de téléphone ? Hein ?
Son nez était presque collé au mien, ses yeux semblaient pénétrer dans ma tête. J'évitais de respirer par le nez, sous lourd parfum de tabac me donnant la gerbe. Il me souffla au visage, bien sûr, avant de s'éloigner du canapé et se diriger vers la seule fenêtre de la pièce.
- La voilà.
Il eut un petit rire et je senti son regard torve se poser sur moi. Je me levais donc d'un bond du divan puis me dirigea vers la porte de ma chambre, à l'étage. Je ne fis pas attention à ce qu'hurler mon père alors que je m’apprêtais à remplir deux grands sacs de toutes les affaires qui pouvaient traîner dans ma chambre, la laissant vide, comme si personne n'y avait jamais vécu. Je l'entendis "discuter" en bas avec ma mère et pour éviter de croiser leurs regards fous, je décidai de passer par la fenêtre.

Les minutes suivant mon départ furtif parurent de longues heures. Personne ne semblait me suivre, peut-être avaient-ils tout simplement appelé la police, ou ne s'inquiétaient-ils pas plus que ça. La seule véritable question que je me posais, c'était où. Où aller, maintenant ? Je boitais, le temps était humide et je trimbalais de gros sacs de sports plein à craquer de bouquins et d'appareils électroniques, mais aussi de vêtements et d'économies. Je ne comptais pas retourner à la maison ce soir, comme je ne comptais pas retourner au lycée demain matin en chouinant pour présenter mes excuses. Putain ! JE me suis fait agresser. J'étais la proie. Et c'est le prédateur qui s'en sort indemne de l'histoire -avec un sourire con sur le visage. Je ne comprenais plus rien à la logique humaine. Peut-être y étais-je aller un peu fort ? Non. Je n'éprouvais aucun regret, je ne devais pas. Je ne pouvais retourner en arrière. "Rompre" avec Ethan, le fait que son casier soit recouvert d'insultes homophobes, le fait qu'il me tabasse en pensant que c'était moi qui l'avait tagué et le fait de me faire virer de l'établissement, tout ça ajouté à mon chien de beau-père, c'était insupportable. J'avais besoin de respirer - et de me laver le visage. Je m'arrêtai à une fontaine, au milieu d'un parc où je croisai un S.D.F. Il tenta de me vendre ses chaussettes, je me suis donc mis à marcher plus vite, le visage à peine rincé. L'idée de finir comme lui me traversa l'esprit et me fit grimacer. J'avais dans mes sacs les vestiges d'une vie négligemment rangée et dans ma tête des pensées que j'aurais aimé chasser.
- Tu n'as pas le choix. , murmurai-je à moi même.
Je n'avais pas d'amis proches, ni de tante chez qui aller. Je devais donc trouver refuge dans le seul endroit où j'étais sûr de trouver quelqu'un qui ne tenterait pas de contacter ma mère ou mon beau-père. Chez papa.
Comment réagirait-ils après toutes ces années sans voir son fils, le retrouvant dans un tel état. Vivait-il d'ailleurs au même endroit ? Il fallait tenter, je ne pouvais passer la nuit au milieu des rats, sur un bans ou dans le métro. Je connaissais encore son adresse par cœur, comme si mon cerveau ne voulait effacer cette information. Je me rappelais de tout ce qu'il y avait à savoir sur lui, même si neuf ans avaient pu changer des choses dans son caractère. Qui était-il aujourd'hui ? La curiosité se mêla à un sentiment d'incompréhension. Je ne me comprenais pas. Que m'arrivait-il ? C'était la pire semaine de ma vie et nous n'étions que Lundi. Qu'annoncerait le lendemain ? Je n'en avais aucune idée. Perdu dans mes pensées, j'arrivai tout de même à appeler un taxi et indiquai le chemin à suivre au chauffeur.
Il me déposa devant le grand portail de la maison, je le payai, rajoutant même cinq dollars parce qu'il s'était montré agréable pendant le voyage et qu'il ne m'avait pas posé des myriades de questions à propos de mes blessures. D'un geste de la main, je lui souhaita de passer une bonne soirée. La mienne allait être assez spéciale.
Je vérifia deux fois la boite aux lettres sur laquelle était inscrit le nom du propriétaire de la maison et je fus agréablement - et étrangement, surpris. David Hepburn. David. C'était lui, c'était toujours lui. Je posa mon doigt sur le bouton de l'interphone, et une voix familière résonna au creux de mes oreilles.
- Hepburn, que puis-je faire pour vous ?
- Salut... je n'avais rien trouvé de mieux à dire. C'est...c'est Oli.
La communication fut coupée, il avait raccroché. Le portail s'ouvrit et mon cœur se mit à battre douloureusement dans ma poitrine. Que faisais-je ? Je m'étais promis de ne pas remettre les pieds ici et pourtant...pourtant j'étais là. Mes jambes ne suivaient plus mes consignes, j'étais tétanisé. Un homme en peignoir et en pantoufles m'interpella. Il se tenait au milieu du grand jardin qui séparait la route de la maison. Qui me séparait de la maison. Était-ce lui ? Sa réponse me fit sourire et me sentir soudain défaillir:
- Oliver ?
Retrouvant l'usage de mes jambes, je courus lui sauter au cou. J'essayais de rattraper toutes les occasions que j'avais manqué de l'étreindre. Putain, il était encore là.
- Papa, dis-je en essuyant les larmes chaudes qui picotaient mes joues riflées.
- Qui t'a fait ça ?
Il passa une main dans mes cheveux et grimaça un air à la fois inquiet et proche de la crise cardiaque. On croirait qu'il avait vu un fantôme. Il faut dire que j'en étais un, le fantôme de son passé. Passé qu'il a sans doute voulut oublier, et qui aujourd'hui se pointait devant son portail, abîmé comme s'il venait de se prendre un camion en pleine gueule et lançant un piètre salut.
- On s'en fout, papa ! je lui sautai de nouveau au cou. Plus rien ne compte maintenant.

J'aimerais dire que la suite était joyeuse, mais nous avions tant de choses à nous dire que les larmes inondaient le salon dans lequel nous nous étions installés. Tout était vraiment différent du taudis de Patrick, mon beau-père. Les murs étaient d'une belle couleur corail et un lustre étincelant était accroché au plafond. Le canapé était velouté et on s'y sentait comme sur un nuage. Mon père avait les moyens de se payer un tel luxe, mais la décoration n'était pas son point fort. Le fait que tout soit si bien agencé signifiait que quelqu'un d'autre prenait soin de la maison, mais je m'en fichais complètement. Mon père pouvait refaire sa vie, ça m'était égal. Pour mon homosexualité, il l'avait bien pris. Mais le fait que Patrick me frappait, ça n'était pas passé. Je comprenais totalement, j'étais son fils. Même si la loi voulait qu'il ne soit plus considéré comme responsable, il restait mon père et c'était plus qu'outrageant d'entendre ce genre de choses. Je le retrouvais, en une soirée. J'étais à la fois heureux et désorienté, confus et excité, je ne pourrai expliquer avec des mots ce que je ressentais, assis à côté d'un homme qui partageait mon nom et mon sang et qui pourtant me semblait inconnu.
La police appela, il décrocha et souligna qu'il n'avait pas revu son fils depuis bien longtemps et donc qu'il était impossible que je sois chez lui. Je lui fis un sourire qui voulait dire "merci".
- Papa ? je déglutis, appréhendant sa réponse à la question que j'allais lui poser. Je...Je peux rester vivre chez toi quelques temps ?
Une larme coula sur sa joue, ce n'était pas la première de la soirée. Il n'avait pas autant pleuré de toute sa vie et moi non plus. Il l'essuya avec la manche de son peignoir.
- Toute la vie si tu le veux.
Mon cœur fit un bond à m'en casser une côte et je le vis monter mes affaires à l'étage. Un sourire indélébile s'était dessiné sur mon visage et je lui demandai avant de le perdre de vue où était la salle de bain.
Je me contemplais dans le miroir, passant de l'eau tiède sur mes joues abîmées. J'avais peut-être dit ou fait quelque chose de mal, mais là où j'étais ce n'était pas un problème.



I feel something so right doing the wrong thing...



EN COURS DE CREATION  23 
PS: je me suis pas relu, désolé si c'est bourré de fautes  60 
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Damian Roeper
MEMBRE DE L'ADMINISTRATION
Damian Roeper

célébrité : Josh Hutcherson
crédits : Moomins
pseudo | prénom : Moomins/Mélanie
confidences sur l'oreiller : 112
statut civil : Célibataire mais amoureux
métier : Concierge dans un hôtel
schizophrénie : Sasha (oui oui, comme dans les pokémon)


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MessageSujet: Re: DOMO ARIGATO MISTER ROBOTO (Oliver)   DOMO ARIGATO MISTER ROBOTO (Oliver) EmptyMer 23 Avr - 17:03

31 

Bienvenue sur le forum et bonne continuation pour ta fiche!  29 
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Ezechiel James
MEMBRE SUPER CLASSE
Ezechiel James

célébrité : Saoirse Ronan
crédits : ayshi.
pseudo | prénom : ayshi. (lydia)
confidences sur l'oreiller : 41
statut civil : Célibataire mais coeur déjà pris.
métier : Médecin soldat.
schizophrénie : Non, mais pas du tout ! Notre tête va très bien !


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MessageSujet: Re: DOMO ARIGATO MISTER ROBOTO (Oliver)   DOMO ARIGATO MISTER ROBOTO (Oliver) EmptyMer 23 Avr - 17:23

38 (oui non je t'aime azertyuiopqsdfghgj)
Bienvenue parmi nous, sache qu'on est tous fous et que je te souhaite une good continuation pour ta fiche  33
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Oliver Hepburn
MEMBRE SUPER CLASSE
Oliver Hepburn

célébrité : Calum Hood.
crédits : Pigfarts is real.
pseudo | prénom : Lex | Alexandre.
confidences sur l'oreiller : 8
statut civil : Célibataire.
métier : Etudiant en Journalisme.
schizophrénie : Vous croyez vraiment que c'est pour ça que je consulte ?


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MessageSujet: Re: DOMO ARIGATO MISTER ROBOTO (Oliver)   DOMO ARIGATO MISTER ROBOTO (Oliver) EmptyMer 23 Avr - 17:41

Merci beaucoup vous deux ! Je vous adore déjà  61 
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Jordan Hemingway
MEMBRE SUPER CLASSE
Jordan Hemingway

célébrité : NINA LA PLUS PRISE DU MONDE EHEH
crédits : Aurélie (vava) anaëlle. (sign)
pseudo | prénom : YAPANZU; YAYE
confidences sur l'oreiller : 66
statut civil : MARIÉE, CONGRATS' !
métier : JE VAIS SAUVER DES VIES, J'ÉTUDIE. (en stage en ce moment)
schizophrénie : NOT YET.


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MessageSujet: Re: DOMO ARIGATO MISTER ROBOTO (Oliver)   DOMO ARIGATO MISTER ROBOTO (Oliver) EmptyMer 23 Avr - 18:55

il est chou ! très bon choix :D Bienvenue chez nous *-*
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Oliver Hepburn
MEMBRE SUPER CLASSE
Oliver Hepburn

célébrité : Calum Hood.
crédits : Pigfarts is real.
pseudo | prénom : Lex | Alexandre.
confidences sur l'oreiller : 8
statut civil : Célibataire.
métier : Etudiant en Journalisme.
schizophrénie : Vous croyez vraiment que c'est pour ça que je consulte ?


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MessageSujet: Re: DOMO ARIGATO MISTER ROBOTO (Oliver)   DOMO ARIGATO MISTER ROBOTO (Oliver) EmptyMer 23 Avr - 18:56

Merci beaucoup  67 
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Arielle Davenport
MEMBRE DE L'ADMINISTRATION
Arielle Davenport

célébrité : Natalie Dormer
crédits : Shiya [avatar]
pseudo | prénom : Prying.Monkey [Rachelle]
confidences sur l'oreiller : 153
statut civil : Fiancée, mais si vous êtes riche, on peut négocier mon statut.
métier : Agent d'immeuble ultra douée.
schizophrénie : Ben le papa surprotecteur


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MessageSujet: Re: DOMO ARIGATO MISTER ROBOTO (Oliver)   DOMO ARIGATO MISTER ROBOTO (Oliver) EmptyJeu 24 Avr - 2:39

Quel choix d'avatar original, j'adore  15 
Bienvenue sur le forum mon minou et bonne chance pour ta fichette ^^
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Oliver Hepburn
MEMBRE SUPER CLASSE
Oliver Hepburn

célébrité : Calum Hood.
crédits : Pigfarts is real.
pseudo | prénom : Lex | Alexandre.
confidences sur l'oreiller : 8
statut civil : Célibataire.
métier : Etudiant en Journalisme.
schizophrénie : Vous croyez vraiment que c'est pour ça que je consulte ?


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MessageSujet: Re: DOMO ARIGATO MISTER ROBOTO (Oliver)   DOMO ARIGATO MISTER ROBOTO (Oliver) EmptyJeu 24 Avr - 4:38

Miss Dormer n'est pas mal non plus (elle est même seksy  20 )
Merci beaucoup 74
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Malory Davis
MEMBRE SUPER CLASSE
Malory Davis

célébrité : Mandy Moore
crédits : (c) applestorm
pseudo | prénom : Bleeding_Light - Jen
confidences sur l'oreiller : 38
statut civil : Veuve, Célibataire
métier : Fleuriste
schizophrénie : Aucun


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MessageSujet: Re: DOMO ARIGATO MISTER ROBOTO (Oliver)   DOMO ARIGATO MISTER ROBOTO (Oliver) EmptyJeu 24 Avr - 7:38

    Bienvenue Oliver sur ordinary life 31 
    Effectivement quel choix d'avatar ! 89 Et bon courage pour ta fiche 11 
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Oliver Hepburn
MEMBRE SUPER CLASSE
Oliver Hepburn

célébrité : Calum Hood.
crédits : Pigfarts is real.
pseudo | prénom : Lex | Alexandre.
confidences sur l'oreiller : 8
statut civil : Célibataire.
métier : Etudiant en Journalisme.
schizophrénie : Vous croyez vraiment que c'est pour ça que je consulte ?


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MessageSujet: Re: DOMO ARIGATO MISTER ROBOTO (Oliver)   DOMO ARIGATO MISTER ROBOTO (Oliver) EmptyJeu 24 Avr - 17:27

Merci beaucoup ! Je suis tombé sous le charme de ton scénario avec Channing, j'espère qu'il sera vite pris ! 74
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Andrea Hendryx
MEMBRE SUPER CLASSE
Andrea Hendryx

célébrité : Shailene Woodley
crédits : WILD HUNGER (signature) && ROSEWINS (avatar)
pseudo | prénom : Lady Charming (Jade)
confidences sur l'oreiller : 88
statut civil : Célibataire, mais amoureuse
métier : Etudiante en histoire
schizophrénie : Kirsten, la timide


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MessageSujet: Re: DOMO ARIGATO MISTER ROBOTO (Oliver)   DOMO ARIGATO MISTER ROBOTO (Oliver) EmptyVen 25 Avr - 5:24

Bienvenue sur le forum !
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Oliver Hepburn
MEMBRE SUPER CLASSE
Oliver Hepburn

célébrité : Calum Hood.
crédits : Pigfarts is real.
pseudo | prénom : Lex | Alexandre.
confidences sur l'oreiller : 8
statut civil : Célibataire.
métier : Etudiant en Journalisme.
schizophrénie : Vous croyez vraiment que c'est pour ça que je consulte ?


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MessageSujet: Re: DOMO ARIGATO MISTER ROBOTO (Oliver)   DOMO ARIGATO MISTER ROBOTO (Oliver) EmptyVen 25 Avr - 17:31

Merci ! 74
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Marysa Jerferson
MEMBRE SUPER CLASSE
Marysa Jerferson

célébrité : Ellie Goulding
crédits : CRIPSOW.
pseudo | prénom : Caroline
confidences sur l'oreiller : 24
statut civil : Célibataire
métier : Professeur de maternelle
schizophrénie : -


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MessageSujet: Re: DOMO ARIGATO MISTER ROBOTO (Oliver)   DOMO ARIGATO MISTER ROBOTO (Oliver) EmptyDim 27 Avr - 13:12

Bienvenue
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Oliver Hepburn
MEMBRE SUPER CLASSE
Oliver Hepburn

célébrité : Calum Hood.
crédits : Pigfarts is real.
pseudo | prénom : Lex | Alexandre.
confidences sur l'oreiller : 8
statut civil : Célibataire.
métier : Etudiant en Journalisme.
schizophrénie : Vous croyez vraiment que c'est pour ça que je consulte ?


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MessageSujet: Re: DOMO ARIGATO MISTER ROBOTO (Oliver)   DOMO ARIGATO MISTER ROBOTO (Oliver) EmptyDim 27 Avr - 13:13

Merci 74

ELLIE  16 15 
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MessageSujet: Re: DOMO ARIGATO MISTER ROBOTO (Oliver)   DOMO ARIGATO MISTER ROBOTO (Oliver) Empty

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